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10/09/2012
Un mauvais coup en Vaucluse

Le changement, c'est maintenant...

Rentrée 2012: Un mauvais coup en Vaucluse


      L'AELOC et ses partenaires ont bataillé pendant des années pour faire recréer un poste de maître d'école chargé de développer la langue régionale en Vaucluse.

      A la rentrée de Septembre, la collègue qui l'occupe a appris subitement qu'il serait réduit à un mi-temps. Ainsi, son travail considérable qui a fait doubler en deux ans le nombre d'élèves touchés par l'enseignement du provençal dans les écoles de Vaucluse se trouve démantelé, puisqu'un travail à mi-temps est une entrave évidente pour piloter un pareil chantier.

      A l'heure où le Président de la République va devoir tenir son engagement de faire signer la Charte Européenne des langues régionales, que son administration réduise encore les maigres moyens qui lui sont consacrés est un bien mauvais signal.

      Il est évident que nous ne pouvons pas nous résigner à une pareille décision, et que nous allons nous y opposer par tous les moyens possibles aussi longtemps qu'il faudra, avec nos partenaires habituels du mouvement occitaniste et mistralien, ainsi que notre fédération nationale la FELCO.

Nous vous donnerons régulièrement des nouvelles du front.

                                                                   Le bureau de l'AELOC

 

Notre courrier à M l'Inspecteur d'Académie

Notre courrier à M le Recteur

Notre courrier à M le Ministre de l'Education Nationale

Un article de fond a été rédigé par le journal Aquò d'Aquí, vous pouvez le lire ici.

 


13/09/2012: Audience à l'Inspection Académique de Vaucluse
 

      L'Inspecteur de l'Education Nationale adjoint à l'Inspecteur d'Académie a reçu en audience le Jeudi 13 Septembre le secrétaire de l'AELOC.

      Il lui a donné des précisions sur les circonstances qui ont obligé le département à effectuer à la présente rentrée dans ses écoles cinq ouvertures de poste non prévues à la carte scolaire, l'une d'entre elles ayant été réalisée en prélevant un demi-poste sur deux missions départementales, l'une concernant les sciences naturelles, l'autre la langue d'oc, attribuées chaque année à titre provisoire. Il nous assure que l'Inspecteur d'Académie a souhaité ainsi maintenir au moins partiellement la mission en faveur de la langue régionale, et d'autre part veut faire créer pour la rentrée de Septembre 2013 un poste de conseiller pédagogique en langue vivante auquel pourra se porter candidate l'actuelle professeur des écoles chargée de mission en langue régionale.

      Le secrétaire de l'AELOC, après avoir fait valoir les graves inconvénients qui résultaient de la réduction des moyens, a déclaré que les démarches entreprises par son association et ses différents partenaires visaient à amener le niveau départemental, le niveau académique, et le niveau ministériel à collaborer pour trouver une solution rapide à l'amputation du poste pour la présente année scolaire. Il a pris acte de la volonté affirmée par l'Inspecteur d'Académie de stabiliser le poste en question par la création d'un poste de conseiller pédagogique, revendication que nous soutenons depuis plusieurs années. Mais il a formulé l'opposition de son association à la définition de ce poste comme englobant l'ensemble des langues vivantes. Cette solution reviendrait à régresser sur les moyens attribués à la langue régionale jusqu'à aujourd'hui, puisque le département y consacrait jusqu'à présent un poste entier, et surtout n'offre aucune garantie quant à la pérennisation d'une éventuelle dominante en langue régionale. On peut admettre que le conseiller de langue régionale puisse concourir très partiellement et provisoirement à aider le département pour la promotion des autres langues vivantes, dans l'attente d'une création de poste consacré aux langues étrangères, ou en aidant la vingtaine de conseillers pédagogiques des circonscriptions du premier degré à approfondir leur formation pour mieux intervenir en langue vivante comme leur polyvalence et leur connaissance au moins scolaire des plus répandues d'entre elles leur permet de le faire sur l'ensemble des matières du programme enseignées dans toutes les écoles.

      Nos échanges nous ont également conduits à évoquer l'intérêt de stabiliser l'enseignement de la langue régionale, comme le département des Bouches du Rhône l'a déjà fait dans une trentaine d'écoles qui portent le statut spécifique de centres d'enseignement continu de la langue régionale qu'on s'efforce de répartir progressivement sur l'ensemble du territoire.

      L'Inspecteur de l'Éducation Nationale adjoint nous a assuré que toute possibilité de compléter le poste qui pourrait survenir serait employée à cet effet, et qu'un courrier mettant par écrit les intentions de l'Inspecteur d'Académie envers la mission de langue régionale nous serait adressé prochainement.


Date de création : 10/09/2012 21:39
Dernière modification : 24/09/2012 11:39
Catégorie : Archives - Nos interventions-2012
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